Auto-école des éboueurs

 Les huit élèves sélectionnés pour cette session suivent la formation théorique en vu du passage du ‟code de la route‟.
 Jacky Barbier (à gauche), chef d’équipe, responsable de la formation pratique, et Philippe Sommier (à droite), agent fonctionnel, responsable de la formation théorique de cette session.
 Cours sur le constat à l'amiable.
 À l'issue des deux premiers jours dédiés à la théorie du permis, les élèves passent le ‟code‟, il s'agit d'un QCM de 50 questions. Au-delà de 5 fautes, l'agent-élève est recalé. Sur les huit élèves, Cédric, Fabrice, Harouna, Mahamadou, Ydrissa, Ibrahima et Mohamed réussiront l'examen théorique.
 Les élèves disposent d'un programme précis du déroulement de leur journée, avec modèle du véhicule, nom du formateur et tâche à effectuer.
 Intérieur d'une laveuse.
 Premier contact avec les véhicules sur un circuit fermé.
 Exercice de conduite sous la surveillance des formateurs.
 Un formateur aide un agent à la manœuvre de marche arrière.
 Les véhicules de la propreté coûtent jusqu'à 150 000 € pour les modèles Olympic (dernier modèle de laveuse), les élèves savent qu'ils ont l'équivalent d'une Porsche entre les mains.
 Après avoir utilisé les véhicules en circuit fermé, les élèves conduisent en situation réelle.
 Ils existent plusieurs types de véhicules utilisés par la Propreté de Paris, ici une aspiratrice (à gauche) et une laveuse (à droite).
 Épreuve du ‟Ballast‟, lorsque l'agent est amené à monter ou descendre un trottoir sans bateau, il dispose un ballast dans le caniveau pour réduire la hauteur du trottoir. En effet, le véhicule, lorsqu'il est rempli d'eau, pèse jusqu'à 3 tonnes. La petite taille du véhicule par rapport à son poids est si important que toute fausse manœuvre est dangereuse. Ici, les élèves effectuent la manœuvre avec un véhicule à moitié rempli…
 Les futurs conducteurs de véhicule pourront être amenés à utiliser le jet, cependant la formation à ce poste est surtout dispensée pour que les élèves apprennent à conduire ‟en équipe‟. ‟La meilleure façon d'être un bon conducteur en équipe est de connaître le poste de jet‟ explique Jacky Barbier aux agents.
 Travail en équipe sur une laveuse, un agent au volant et un autre au jet.
 Passage en marche arrière entre deux poteaux.
 Apprentissage de la ‟ligne de vie‟ du véhicule, ici sur une aspiratrice.
 Apprentissage de la ‟ligne de vie‟ du véhicule, ici sur une aspiratrice.
 Cours de mécanique.
 Cours de mécanique.
 Lorsqu'un formateur a fait passer un agent sur un véhicule ou une tâche spécifique, il remplit un rapport ‟d'autorisation de conduire‟. Celui-ci n'a aucun impact direct sur l'obtention définitive de leur permis, ces informations sont analysées en fin de journée par les formateurs, le lendemain ils revoient avec chaque élève les lacunes ou les incompréhensions. Cela dans l'objectif d'apporter les compétences nécessaires pour l'obtention de l'examen.
 Les véhicules sont ramenés chaque soir au garage de la section.
 Quelques derniers conseils donnés par les responsables.
 La dernière journée est essentiellement consacrée au nettoyage des véhicules qui doit être effectué à chaque fin de service.
 Nettoyage des véhicules.
 Nettoyage des véhicules.
 Nettoyage du moteur des véhicules.
 Nettoyage du moteur des véhicules.
 Débriefing de cette session. Les quatre formateurs et les deux responsables établissent le planning de passation du permis et se concertent sur les éventuels derniers conseils à donner aux agents.
 Six élèves obtiendront leur permis de conduire. Ils deviendront des conducteur de petits engins de propreté, c'est le premier stade d'évolution au sein de la Propreté de Paris.